PARTIE III CHAPITRE III : PREUVE DE CONTACTS ENTRE L'AMÉRIQUE ET L'EUROPE ET L' ATLANTIDE

PARTIE III.
CHAPITRE III.
PREUVE DE CONTACTS ENTRE L'AMÉRIQUE ET L'EUROPE ET L' ATLANTIDE

1. Sur des monuments d'Amérique centrale on trouve des représentations d'hommes barbus.  Comment les Amérindiens imberbes ont-ils pu imaginer une race barbue?

2. Toutes les traditions des races civilisées d'Amérique centrale indiquent une origine " orientale ".

Le chef et civilisateur du peuple Nahua était Quetzalcoatl.  Voici la légende qui le relate :
 "De l'Orient lointain, du fabuleux Hue Hue Hue Tlapalan, ce mystérieux personnage est venu à Toula, et il est devenu le dieu principal et grand prêtre des ancêtres des Toltèques.  Il est décrit comme ayant été " un homme blanc ", avec une solide corpulence, un front large, de grands yeux et une " barbe en bataille ". Il portait une mitre sur sa tête et était vêtu d'une longue robe blanche qui lui descendait jusqu'aux pieds et qui était couverte de croix rouges.  Il tenait dans sa main une faucille.  Ses habitudes étaient ascétiques, il ne s'est jamais marié, il était très chaste et pur dans la vie, et on dit qu'il fit pénitence dans une montagne voisine, non pour ses effets sur lui-même, mais à titre d'avertissement aux autres.  Il condamnait les sacrifices, à l'exception des fruits et des fleurs, et était connu comme le dieu de la paix ; car, lorsqu'on s'adressait à lui au sujet de la guerre, il se bouchait les oreilles avec ses doigts." "(" North Amer. of Antiq. ", p. 268.)
"Il était habile dans de nombreux arts : il a inventé" (c'est-à-dire importé) "l'orfèvrerie et la fonte des métaux ; il a créé les lettres et inventé le calendrier mexicain.  Il retourna finalement à l'Est d'où il vint : quittant la côte américaine à Vera Cruz, il embarqua dans un canoë fait de peaux de serpent, et s'embarqua pour l'Est''". (" Ibid. ", p. 271.)
 Le Dr Le Plongeon dit des colonnes de Chichen : "La base est formée par la tête de Cukulcan, le pilier par le corps du serpent, avec ses plumes magnifiquement sculptées jusqu'au chapiteau lui-même.  Sur les chapiteaux des colonnes qui soutiennent le portique, à l'entrée de la forteresse de Chichen Itza, on peut voir les figures sculptées d'hommes à barbe longue, les mains levées, en train d'adorer les arbres sacrés.  Ils se souviennent avec force du même culte en Assyrie."
Dans la coupe ci-dessous d'un ancien vase de Toula, nous voyons un personnage barbu saisir un homme imberbe.

ANCIEN VASE MEXICAIN

Dans la coupe ci-dessous, nous voyons un visage que l'on pourrait retrouver chez des vieillards de n'importe quelle partie de l'Europe.


TETE BARBUE DE TEHOTIHUACAN

Selon MS Cakchiquel : "Quatre personnes sont venues de Tulan, de la 'direction du soleil levant' - c'est un des Tulan.  Il y a un autre Tulan à Xibalbay, et un autre là où le soleil se couche, 'et c'est de là que nous sommes venus' ; et dans la direction du soleil couchant il y en a encore un autre, où l'on trouve le dieu ; de sorte qu'il y a quatre Tulans ; et c'est là où le soleil se couche que nous sommes venus à Tulan, 'de l'autre côté de la mer', là où ce trouve Tulan, et c'est là-bas que nous avons été conçus et engendrés par nos mères et pères". C'est-à-dire que le lieu de naissance de la race était à l'Est, de l'autre côté de la mer, à un endroit appelé Tulan et quand ils émigrèrent, ils appelèrent leur première étape sur le continent américain Tulan également ; et en plus il y avait deux autres Tulans. "Parmi les prédécesseurs nahua des Toltèques au Mexique, les Olmèques et les Xicalaucans étaient les plus importants. Ils furent les précurseurs des grandes races qui suivirent.  Selon Ixtlilxochitl, ces peuples - qui sont concédés comme n'en formant qu'un - occupèrent le monde au troisième âge ; " ils arrivèrent de l'Orient par bateau ou par barque " au pays de Potonchan, où ils commencèrent à s'établir."

3. L'abbé Brasseur de Bourbourg, dans l'une de ses notes d'introduction du "Popol Vuh", présente une analogie très remarquable entre le royaume de Xibalba, décrit dans cet ouvrage, et l'Atlantide.  Il rapporte :
 "Les deux pays sont magnifiques, extrêmement fertiles et abondent en métaux précieux.  L'empire de l'Atlantide était divisé en dix royaumes, gouvernés par cinq couples de fils jumeaux de Poséidon, l'aîné étant suprême sur les autres, et les dix autres constituaient un tribunal qui gérait les affaires de l'empire.  Leurs descendants ont gouverné après eux.  Les dix rois de Xibalba, qui régnaient (en couple) sous Hun-Came et Vukub-Came (et qui constituaient ensemble le grand conseil du royaume), fournissent certainement de curieux points de comparaison.  Et il ne manque ni une catastrophe, car Xibalba a eu une terrible inondation, ni le nom d'Atlas, dont l'étymologie ne se trouve que dans la langue nahuatl : il vient du mot atl, l'eau ; et nous savons qu'une ville d'Atlan (près de l'eau) existait encore du côté atlantique de l'isthme de Panama au temps de la Conquête."

 "Au Yucatan, les traditions indiquent toutes une origine " orientale et étrangère " de la race indigène.  Les premiers écrivains rapportent que les indigènes croyaient que leurs ancêtres avaient traversé la mer par un passage qui leur a été ouvert." (Relacion de Landa, p. 28.)
 "On croyait aussi qu'une partie de la population venait de l'Ouest.  Lizana dit que la plus petite partie, " la petite descendance ", venait de l'Est, tandis que la plus grande partie, " la grande descendance ", venait de l'Ouest.  Cogolluda considère que la colonie de l'Est a été la plus grande.......  Le héros de la culture Zamna, l'auteur de toutes les civilisations du Yucatan, est décrit comme " le maître des lettres ", et le chef du peuple de son ancienne demeure......  C'était le chef d'une colonie de l'Est." "(" North Amer. of Antiq. ", p. 229.)
Les anciennes légendes mexicaines disent qu'après le déluge, Coxcox et sa femme, après avoir erré cent quatre ans, débarquèrent à " Antlan ", puis passèrent de là à Capultepec, et de là à Culhuacan, et enfin au Mexique.
Venant d'Atlantis, ils ont baptisé leur premier lieu de déarquement 'Antlan'.
Toutes les races qui se sont installées au Mexique, nous dit-on, sont originaires d'un 'Aztlan' (Atlantide). Duran décrit Aztlan comme "une terre des plus attrayantes". "Samé, le grand nom de la légende brésilienne, a traversé l'océan " à partir du soleil levant " (p. 257)
 Il avait le pouvoir sur les éléments et les tempêtes ; les arbres des forêts reculeraient pour lui faire de la place (abattre les arbres) ; les animaux s'accroupissaient devant lui (animaux domestiques) ; les lacs et les rivières devenaient solides pour lui (bateaux et ponts) ; et il enseignait l'agriculture et la magie.  Comme lui, Bochica, le grand législateur des Muyscas et fils du soleil - celui qui a inventé pour eux le calendrier et réglementé leurs fêtes - avait une barbe blanche, un détail sur lequel tous les héros de la culture américaine sont d'accord.  Le "Samé" du Brésil était probablement la "Zamna" du Yucatan.


4. On trouve en Amérique de nombreuses représentations de l'éléphant.
Nous sommes forcés à en tirer l'une des deux conclusions suivantes : soit les monuments datent de l'époque du mammouth en Amérique du Nord, soit ces personnes ont eu des relations  à un moment donné dans le passé, avec des races qui possédaient l'éléphant, et de qui elles ont obtenu des représentations de cet animal singulier.  Platon nous dit que les Atlantes possédaient un grand nombre d'éléphants.

Il y a dans le Wisconsin un certain nombre de tertres de terre représentant différents animaux - hommes, oiseaux et quadrupèdes. Parmi ces derniers on en trouve un représentant un éléphant, "si parfait dans ses proportions, et si complet dans sa représentation d'un éléphant, que ses constructeurs devaient bien connaître toutes les caractéristiques physiques de l'animal qu'ils délimitaient".
Nous reproduisons ici l'image de ce tertre.


ELEPHANT MONT, WISCONSIN.

Dans une ferme du comté de Louisa, dans l'Iowa, on a touvé en labourant une pipe représentant aussi un éléphant.  Nous sommes redevables à John T. Short (" The North Americans of Antiquity ", p. 530) de l'image de cet objet singulier.  Il a été trouvé dans une région où les tertres anciens sont très abondants et riches en reliques.


PIPE ELEPHANT, COMTÉ DE LOISA, IOWA.

La pipe est en grès, de typique de la culture des bâtisseurs de tertres ("Mound Builders"), et a toutes les apparences d'âge et d'usage. Il ne peut y avoir aucun doute quant à son authenticité.  Le découvreur n'avait aucune idée de sa valeur archéologique.
Dans la ville ruinée de Palenque se trouve, dans l'un des palais, un bas-relief en stuc représentant un prêtre.  Sa coiffe, ou son casque, représente très fidèlement la tête d'un éléphant.  La figure  suivante est tirée d'un dessin de Waldeck.


COIFFE ELEPHANT, PALENQUE


La décoration connue sous le nom de "troncs d'éléphants" se trouve dans de nombreuses parties des ruines antiques d'Amérique centrale, faisant saillie au-dessus des portes des bâtiments. Dans "Researches into the Early History of Mankind" de Tylor, p. 313,  on trouve une représentation remarquable d'un éléphant, tiré d'un ancien manuscrit mexicain.  La voici :


REPRESENTATION MEXICAINE D'UN ELEPHANT


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