PARTIE I CHAPITRE I : LE BUT DE CE LIVRE
PARTIE I
L'HISTOIRE DE ATLANTIDE
L'HISTOIRE DE ATLANTIDE
CHAPITRE I
LE BUT DE CE LIVRE
LE BUT DE CE LIVRE
IGNATIUS DONNELLY
Ce livre tente de démontrer plusieurs propositions distinctes et originales. À savoir:
1. Qu'il existait autrefois dans l'océan Atlantique, en face de l'embouchure de la mer Méditerranée, une grande île, vestige d'un continent atlantique, et connue dans le monde antique sous le nom d'Atlantide.
2. Que la description de cette île donnée par Platon n'est pas, comme on a longtemps supposé, une fable, mais une histoire authentique.
3. Que l’Atlantide fut la région où l’homme est passé de la barbarie à la civilisation.
4. Qu'elle est devenue, au cours des siècles, une nation nombreuse et puissante, dont les débordements peuplèrent de nations civilisées les rivages du golfe du Mexique, du Mississippi, de l'Amazone, de la côte pacifique de l'Amérique du Sud, de la Méditerranée, de la côte ouest de l'Europe et de l’Afrique, de la Baltique, de la Mer Noire et de la Caspienne.
5. Que c'était le vrai monde antédiluvien; le jardin d'Eden; les Jardins des Hespérides; les champs élyséens; les jardins d'Alcinous; le mésomphalos; l'Olympe; les Asgard des traditions des anciennes nations; représentant une mémoire universelle d'une grande terre, où les premiers hommes ont habité pendant des siècles dans la paix et le bonheur.
6. Que les dieux et déesses des Grecs anciens, des Phéniciens, des Hindous et des Scandinaves n'étaient que les rois, les reines et les héros de l'Atlantide; et les actes qui leur sont attribués dans la mythologie sont un souvenir confus d’événements historiques réels.
7. Que la mythologie de l'Egypte et du Pérou représentaient la religion originelle de l'Atlantide, c'est à dire le culte du soleil.
7. Que la mythologie de l'Egypte et du Pérou représentaient la religion originelle de l'Atlantide, c'est à dire le culte du soleil.
8. La plus ancienne colonie établie par les Atlantes le fut probablement en Egypte, dont la civilisation était une copie de celle de l'île de l'Atlantide.
9. Que les outils de "l'âge du bronze" en l'Europe sont issus de ceux de l'Atlantide. Les Atlantes ont également été les premiers à fabriquer le fer.
10. Que l'alphabet phénicien, parent de tous les alphabets européens, dérive de l'alphabet de l'Atlantide, lequel a également été transmis de l'Atlantide aux Mayas d'Amérique centrale.
11. Cette Atlantide fut le berceau originel de la famille des peuples aryens ou indo-européens, ainsi que des peuples sémitiques et peut-être aussi des races touraniennes.
12. Cette Atlantide a péri dans une terrible convulsion de la nature, par laquelle toute l'île s'enfonça dans l'océan, avec presque tous ses habitants.
13. Que quelques personnes purent s'échapper à bord de bateaux et de radeaux et ont emporté vers les nations à l'est et à l'ouest, la nouvelle de la terrible catastrophe qui a survécu jusqu'à nos jours dans les légendes d'inondation et de déluge des différentes nations des vieux et nouveau mondes.
Si ces propositions peuvent être prouvées, elles résoudront de nombreux problèmes qui laissent aujourd'hui perplexe l’humanité; ils confirmeront à bien des égards les affirmations des premiers chapitres de la Genèse; ils élargiront le champ de l'histoire humaine; ils expliqueront les ressemblances remarquables qui existent entre les anciennes civilisations établies sur les rives opposées de l'océan Atlantique, dans l'ancien et le nouveau monde; et ils nous aideront à réhabiliter les pères de notre civilisation, notre sang et nos idées fondamentales - les hommes qui ont vécu, aimé et travaillé longtemps avant que les Aryens ne descendent sur l'Inde, ou que les Phéniciens ne se soient installés en Syrie ou que les Goths aient atteint les côtes de la Baltique.
Le fait que l'histoire de l'Atlantide ait été considérée pendant des milliers d'années comme une fable ne prouve rien. Il y a une incrédulité qui découle de l'ignorance, ainsi qu'un scepticisme qui naît de l'intelligence. Les personnes les plus proches du passé ne sont pas toujours les mieux informées sur le passé. Pendant mille ans, on a cru que les légendes des villes ensevelies de Pompéi et d'Herculanum étaient des mythes: on en parlait comme de «villes fabuleuses». Pendant mille ans, le monde instruit n'a pas cru aux récits d'Hérodote sur les merveilles des anciennes civilisations du Nil et de Chaldée. On l'appelait "le père des menteurs". Même Plutarque se moqua de lui. À présent, et d'après Frederick Schlegel, "plus les recherches des modernes ont été complètes et approfondies, plus leur respect et leur estime pour Hérodote ont augmenté." Selon Buckle : "Tous les géographes admettent ses plus infimes informations sur l'Egypte et l'Asie mineure".
Il fut un temps où l'on douta de l'expédition envoyée par le pharaon Necho pour contourner l'Afrique, car les explorateurs disaient qu'après avoir parcouru une certaine distance, le soleil était à leur nord; cette circonstance, qui suscitait alors des soupçons, nous prouve à présent que les navigateurs égyptiens avaient réellement dépassé l'équateur et qu'ils précédaient de 2100 ans, Vasco de Gama dans sa découverte du cap de Bonne-Espérance.
Si je réussis à démontrer la vérité des propositions quelque peu surprenantes par lesquelles j'ai commencé ce chapitre, ce ne sera qu'en attirant sur la question de l'Atlantide, mille faisceaux de lumière convergents, à partir d'une multitude de recherches effectuées par des spécialistes dans différents domaines de la recherche et de la pensée moderne. J'espère que de nouvelles investigations et de nouvelles découvertes confirmeront la validité des conclusions auxquelles je suis arrivé.
11. Cette Atlantide fut le berceau originel de la famille des peuples aryens ou indo-européens, ainsi que des peuples sémitiques et peut-être aussi des races touraniennes.
12. Cette Atlantide a péri dans une terrible convulsion de la nature, par laquelle toute l'île s'enfonça dans l'océan, avec presque tous ses habitants.
13. Que quelques personnes purent s'échapper à bord de bateaux et de radeaux et ont emporté vers les nations à l'est et à l'ouest, la nouvelle de la terrible catastrophe qui a survécu jusqu'à nos jours dans les légendes d'inondation et de déluge des différentes nations des vieux et nouveau mondes.
Si ces propositions peuvent être prouvées, elles résoudront de nombreux problèmes qui laissent aujourd'hui perplexe l’humanité; ils confirmeront à bien des égards les affirmations des premiers chapitres de la Genèse; ils élargiront le champ de l'histoire humaine; ils expliqueront les ressemblances remarquables qui existent entre les anciennes civilisations établies sur les rives opposées de l'océan Atlantique, dans l'ancien et le nouveau monde; et ils nous aideront à réhabiliter les pères de notre civilisation, notre sang et nos idées fondamentales - les hommes qui ont vécu, aimé et travaillé longtemps avant que les Aryens ne descendent sur l'Inde, ou que les Phéniciens ne se soient installés en Syrie ou que les Goths aient atteint les côtes de la Baltique.
Le fait que l'histoire de l'Atlantide ait été considérée pendant des milliers d'années comme une fable ne prouve rien. Il y a une incrédulité qui découle de l'ignorance, ainsi qu'un scepticisme qui naît de l'intelligence. Les personnes les plus proches du passé ne sont pas toujours les mieux informées sur le passé. Pendant mille ans, on a cru que les légendes des villes ensevelies de Pompéi et d'Herculanum étaient des mythes: on en parlait comme de «villes fabuleuses». Pendant mille ans, le monde instruit n'a pas cru aux récits d'Hérodote sur les merveilles des anciennes civilisations du Nil et de Chaldée. On l'appelait "le père des menteurs". Même Plutarque se moqua de lui. À présent, et d'après Frederick Schlegel, "plus les recherches des modernes ont été complètes et approfondies, plus leur respect et leur estime pour Hérodote ont augmenté." Selon Buckle : "Tous les géographes admettent ses plus infimes informations sur l'Egypte et l'Asie mineure".
Il fut un temps où l'on douta de l'expédition envoyée par le pharaon Necho pour contourner l'Afrique, car les explorateurs disaient qu'après avoir parcouru une certaine distance, le soleil était à leur nord; cette circonstance, qui suscitait alors des soupçons, nous prouve à présent que les navigateurs égyptiens avaient réellement dépassé l'équateur et qu'ils précédaient de 2100 ans, Vasco de Gama dans sa découverte du cap de Bonne-Espérance.
Si je réussis à démontrer la vérité des propositions quelque peu surprenantes par lesquelles j'ai commencé ce chapitre, ce ne sera qu'en attirant sur la question de l'Atlantide, mille faisceaux de lumière convergents, à partir d'une multitude de recherches effectuées par des spécialistes dans différents domaines de la recherche et de la pensée moderne. J'espère que de nouvelles investigations et de nouvelles découvertes confirmeront la validité des conclusions auxquelles je suis arrivé.
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