PARTIE I CHAPITRE III : LA VRAISEMBLANCE DU RECIT DE PLATON

PARTIE I.
CHAPITRE III.
LA VRAISEMBLANCE DU RECIT DE PLATON



Il n'y a rien d'improbable dans ce récit, dans la mesure où il décrit un peuple grand, riche, cultivé et instruit. Presque tous les éléments du récit de Platon peuvent être mis en parallèle avec des descriptions du peuple d'Égypte ou du Pérou ; en fait, à certains égards, le récit de Platon sur l'Atlantide se rapproche de la description de la grandeur de l'Égypte faite par Hérodote ou à de celle de la richesse et de la civilisation du Pérou par Prescott. Par exemple, selon Prescott, dans sa "Conquête du Pérou" (vol. i., p. 95) :
"Le plus célèbre des temples péruviens, orgueil de la capitale et merveille de l'empire, se trouvait à Cuzco, où, sous la magnificence des souverains successifs, il s'était tellement enrichi qu'il reçut le nom de Coricancha, ou " la place de l'or "... L'intérieur du temple était littéralement une mine d'or. Sur le mur ouest se trouvait une représentation de la Déité, constituée d'un visage humain regardant vers l'avant au milieu d'innombrables rayons de lumière qui émanaient d'elle dans toutes les directions, de la même manière que le soleil est souvent personnifié chez nous. L'image était gravée sur une plaque d'or massive, d'énormes dimensions, ornée d'émeraudes et de pierres précieuses...... Les murs et les plafonds étaient partout incrustés d'ornements dorés ; chaque partie de l'intérieur du temple brillait de plaques brillantes et de clous de métal précieux ; les corniches étaient du même matériau."
Il n'y a dans le récit de Platon aucune merveille, aucun mythe, aucune histoire de dieux, de gorgones, de lutins ou de géants. C'est une histoire simple et raisonnable d'un peuple qui a construit des temples, des navires et des canaux, qui vivait de l'agriculture et du commerce et qui, à la recherche d'échanges commerciaux, a tendu la main à tous les pays qui l'entouraient. L'histoire primitive de la plupart des nations commence avec les dieux et les démons, alors qu'ici nous n'avons rien de tel ; nous voyons un immigrant entrer dans le pays, épouser une des femmes autochtones et s'installer ; avec le temps, une grande nation se développe autour de lui. Cela rappelle l'information donnée par les prêtres égyptiens à Hérodote. "En l'espace de onze mille trois cent quarante ans, ils affirment, dit Hérodote, qu'aucune divinité n'est apparue sous une forme humaine, ... ils ont absolument nié la possibilité qu'un être humain descende d'un dieu. Si Platon avait cherché à tirer de son imagination une histoire merveilleuse et agréable, nous n'aurions pas dû avoir un récit aussi simple et raisonnable. Il nous aurait donné une histoire à limage des légendes de la mythologie grecque, pleine d'aventures de dieux et de déesses, de nymphes, de faunes, de satyres.
Il n'y a pas non plus de preuve sur le récit de cette histoire, que Platon ait cherché à y donner une leçon morale ou politique, sous la forme d'une fable, comme l'a fait Bacon dans sa "Nouvelle Atlantide", et More dans le "Royaume de Nulle Part". Il n'y a point de république idéale décrite ici. C'est l'histoire simple et raisonnable d'un peuple gouverné par ses rois, vivant et progressant comme d'autres nations ont vécu et progressé à leur époque.
Platon dit qu'en Atlantide il y avait "un grand et merveilleux empire", qui "attaqua sauvagement toute l'Europe et l'Asie", témoignant ainsi de l'étendue de son pouvoir. Elle a non seulement subjugué l'Afrique jusqu'en Égypte et l'Europe jusqu'en Italie, mais elle a régné "aussi bien sur certaines parties du continent", à savoir "le continent opposé" de l'Amérique, "qui entourait le véritable océan". Les parties de l'Amérique sur lesquelles elle régnait étaient, comme nous le verrons plus loin, l'Amérique centrale, le Pérou et la vallée du Mississippi, occupés par les "Mound Builders".
D'ailleurs, il nous dit que "cette vaste puissance a été rassemblée en une seule ;" c'est-à-dire, de l'Egypte au Pérou, c'était un empire consolidé. Nous verrons par la suite que les légendes des Hindous du Deva Nahusha se réfèrent distinctement à ce vaste empire, qui couvrait l'ensemble du monde connu.
Une autre corroboration de la vérité du récit de Platon se trouve dans le fait que sur les Açores on trouve aujourd'hui des roches de lave noire, et des roches rouges et de couleur  blanche. Or Platon dit qu'ils ont construit en pierre blanche, rouge et noire. Sir C. Wyville Thomson décrit une étroite bande de terre entre Fayal et Monte da Guia, appelée "Monte Queimada" (la montagne brûlée), comme suit : "Elle est formée en partie de tuf stratifié de couleur chocolat noir et en partie de morceaux de lave noire, poreuse, chacun avec une grande cavité au centre, qui ont dû être éjectés sous forme de bombes volcaniques dans un feu d'artifice glorieux à une époque dépassant les archives historiques des Açores, mais tardivement dans l'histoire géologique de l'île". "(" Voyage of the Challenger ", vol. ii, p. 24). Il décrit également les immenses murs de roches volcaniques noires de l'île.
La plaine de l'Atlantide, nous dit Platon, "a été cultivée pendant de nombreux âges par de nombreuses générations de rois." Si, comme nous le croyons, l'agriculture, la domestication du cheval, du boeuf, du mouton, de la chèvre et du porc, et la découverte ou le développement du blé, de l'avoine, du seigle et de l'orge proviennent de cette région, alors ce langage de Platon en référence aux "nombreux âges et aux générations successives des rois" correspond aux longues périodes qui furent nécessaires pour faire passer l'homme de l'état sauvage à la civilisation.
Dans le grand fossé qui entoure tout le pays comme un cercle, et dans lequel les ruisseaux descendent des montagnes, nous voyons probablement l'origine des quatre fleuves du Paradis, et l'emblème de la croix entourée d'un cercle qui, comme nous le verrons plus loin, fut, dès les premiers temps pré-chrétiens, accepté comme l'emblème du Jardin d'Eden.
Nous savons que Platon n'a pas inventé le nom de Poséidon, car le culte de Poséidon était universel dans les premiers temps de l'Europe ; "Le culte de Poséidon semble avoir été une particularité de toutes les colonies avant l'époque de Sidon. "(" Nations préhistoriques ", p. 148.) Ce culte " fut porté en Espagne et en Afrique du Nord, mais surtout en Italie, dans de nombreuses îles et dans les régions de la mer Égée, ainsi qu'en Thrace ". (Ibid., p. 155.)
Poséidon, ou Neptune, est représenté dans la mythologie grecque comme un dieu de la mer ; mais on le voit debout dans un char de guerre tiré par des chevaux. L'association du cheval (un animal terrestre) avec un dieu marin est inexplicable, sauf avec l'éclairage donné par Platon. Poséidon était un dieu de la mer parce qu'il régnait sur une grande terre au milieu de la mer et qu'il était le dieu national d'un peuple maritime ; il est associé aux chevaux, parce que c'est dans l'Atlantide que le cheval fut d'abord domestiqué ; et, comme le montre Platon, les Atlantes avaient de grands champs de course développer la vitesse de leurs chevaux ; et Poséidon est représenté debout dans un char de guerre, car les véhicules à roues furent sans doute inventés par ceux qui domptèrent le cheval ; ils ont transmis ces chars à leurs descendants, d'Egypte à la Grande-Bretagne. Nous savons que les chevaux étaient les objets préférés choisis par les nations de l'Antiquité pour être sacrifiés à Poséidon au cours de la période historique ; ils étaient tués et jetés à la mer à depuis de hauts précipices. Les festins religieux des païens scandinaves étaient une survivance de ce culte poséidon, qui régnait autrefois le long de toutes les côtes de l'Europe ; ils continuèrent jusqu'à la conversion des peuples au christianisme, et furent ensuite réprimés par l'Église avec beaucoup de difficulté.
Nous trouvons dans le récit de Platon les noms de certaines divinités phéniciennes parmi les rois de l'Atlantide. Où Platon le Grec a-t-il trouvé ces noms si son histoire est une fable ?
Platon, en parlant des "fruits à croûte dure, qui offrent des boissons, de la viande et des onguents", fait-il référence à la noix de cacao ?
Encore une fois : Platon nous dit que l'Atlantide abondait en sources froides et chaudes. Comment en est-il venu à pointer les sources chaudes s'il tirait son récit de son imagination? C'est une confirmation singulière de son histoire que les sources chaudes abondent aux Açores, qui sont des fragments survivants de l'Atlantide ; et une expérience plus grande que celle dont disposait Platon a appris aux scientifiques que les sources chaudes sont une caractéristique commune des régions soumises à des convulsions volcaniques.
Platon nous dit : "Tout le pays était très élevé et escarpé sur le bord de la mer, mais le territoire qui entourait la ville était une plaine plate, elle-même entourée de montagnes qui descendaient vers la mer". Il suffit de regarder le profil du "Dolphin's Ridge", tel qu'il ressort des sondages en haute mer du Challenger, reproduit ici, pour constater qu'il s'agit d'une description fidèle de cette élévation abrupte. "Les montagnes environnantes, qui abritaient la plaine du nord, sont représentées par les sommets actuels des Açores.


PROFIL SOUS-MARIN DE L'ATLANTIDE
tels que révélé par les sondages en eau profonde du H.M. Ship "Challenger", et du U.S. Ship "Dolphin"

Platon nous dit que la destruction de l'Atlantide a rempli la mer de boue et entravé la navigation. Pendant des milliers d'années, les anciens ont cru que l'océan Atlantique était "une mer boueuse, peu profonde, sombre et brumeuse, Mare tenebrosum". "(" Cosmos ", vol. ii, p. 151.)
Le sceptre ou trident à trois branches de Poséidon apparaît constamment dans l'histoire ancienne. Nous le retrouvons entre les mains des dieux hindous, et à la base de toutes les croyances religieuses de l'antiquité.
"Parmi les chiffres, le trois sacré a toujours été considéré comme la marque de la perfection, et a donc été attribué exclusivement à la Déité suprême, ou à son représentant terrestre - un roi, un empereur, ou tout autre souverain. C'est pour cette raison que l'on trouve sur les ceintures, les cravates ou tout autre objet circulaire, des emblèmes triples de formes diverses, comme on peut le voir sur les œuvres d'art anciennes au Yucatan, au Guatemala, au Chiapas, au Mexique, etc. chaque fois que l'objet fait référence à une suprématie divine." (Dr Arthur Schott, "Smith. Rép.", 1869, p. 391.)
Cela nous évoque la "tiare" et la "triple couronne de souveraineté" (du Pape NdT).
De la même manière, les dix royaumes de l'Atlantide sont perpétués dans toutes les traditions anciennes.
"Dans le nombre des patriarches antédiluviens donné par la Bible, nous avons le premier exemple d'un accord frappant avec les traditions des différentes nations. Dix sont mentionnés dans le livre de la Genèse. D'autres nations, à quelque époque qu'elles ramènent leurs ancêtres, que ce soit avant ou après le Déluge, que le caractère mythique ou historique l'emporte, sont fidèles à ce chiffre sacré de dix, que certains ont vainement tenté de relier aux spéculations des philosophes religieux ultérieurs sur la valeur mystique des nombres. En Chaldée, Bérose énumère dix rois antédiluviens dont le règne fabuleux s'étendit sur des milliers d'années. Les légendes de la race iranienne commencent avec le règne de dix rois Peisdadiens (Poséidon ?), " hommes de l'ancienne loi, qui vivaient de l'eau pure de la vie (Homa) " (nectar ?), " et qui conservèrent leur sainteté ". En Inde, nous trouvons les neuf Brahmadikas qui, avec Brahma, leur fondateur, font dix, et qui sont appelés les Dix Petris, ou Pères. Les Chinois comptent dix empereurs, participants de la nature divine, avant l'aube des temps historiques. Les Allemands croyaient aux dix ancêtres d'Odin, et les Arabes aux dix rois mythiques des Adites." (Lenormant et Chevallier, "Anc. Hist. of the East", vol. i., p. 13.)
L'histoire de Platon trouve confirmation auprès d'autres sources.
Un extrait conservé de Proclus, tiré d'une œuvre aujourd'hui perdue, cité par Boeckh dans son commentaire sur Platon, mentionne des îles dans la mer extérieure, au-delà des Piliers d'Hercule, et dit que l'on savait que dans une de ces îles "les habitants conservaient de leurs ancêtres un souvenir de l'Atlantide, une île extrêmement grande, qui pendant longtemps a dominé l'océan Atlantique dans son entier".
Ælien, dans sa "Varia Historia" (livre iii., chap. xviii.), nous raconte que Théopompus (400 av. J.-C.) relate les détails d'une entrevue entre Midas, roi de Phrygie, et Silenus, dans laquelle Silenus rapporte l'existence d'un grand continent au-delà de l'Atlantique, "plus grand que l'Asie, l'Europe, la Libye ensemble". Il déclara qu'une race d'hommes appelée Méropes y habitait, et qu'elle avait de grandes villes. Ils étaient persuadés que leur seul pays était un continent. Poussés par la curiosité, certains d'entre eux ont traversé l'océan et visité les Hyperboréens.
"Les Gaulois possédaient des traditions au sujet de l'Atlantide qui ont été recueillies par l'historien romain Timagène, qui a vécu au premier siècle avant Jésus Christ. Il rapporte que trois peuples distincts habitaient en Gaule : 1. la population indigène, que je suppose être des Mongoloïdes, qui ont depuis les temps anciens peuplé l'Europe ; 2. les envahisseurs d'une île lointaine, que je comprends être l'Atlantide ; 3. les Gaulois aryens." "(" Preadamites ", p. 380.)
Marcellus, dans un ouvrage sur les Éthiopiens, parle de sept îles situées dans l'océan Atlantique - probablement les Canaries - et les habitants de ces îles, dit-il, conservent la mémoire d'une île beaucoup plus grande, l'Atlantide, "qui avait longtemps dominé les plus petites". (Didot Müller, "Fragmenta Historicorum Græcorum", vol. iv., p. 443.)
Diodore de Sicile raconte que les Phéniciens avaient découvert " une grande île dans l'océan Atlantique, au-delà des Piliers d'Hercule, à plusieurs jours de navigation des côtes africaines. Cette île regorgeait de richesses de toutes sortes. Le sol y était extrêmement fertile ; le paysage était diversifié avec des rivières, des montagnes et des forêts. La coutume des habitants était de se retirer durant l'été, dans de magnifiques maisons de campagne, entourées de magnifiques jardins. Le poisson et le gibier étaient très abondants ; le climat était délicieux et les arbres donnaient des fruits en toute saison de l'année." Homère, Plutarque et d'autres écrivains anciens mentionnent des îles situées dans l'Atlantique, à "plusieurs milliers de stades des Piliers d'Hercule". Silénus dit à Midas qu'il y avait un autre continent en dehors de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique "un pays où l'or et l'argent sont si abondants qu'ils ne sont pas plus estimés que le fer." Saint Clément, dans son Épître aux Corinthiens, dit qu'il y avait d'autres mondes au-delà de l'océan.
L'attention peut être ici attirée sur le nombre extraordinaire de cas où l'Ancien Testament fait allusion aux "îles de la mer", en particulier dans Ésaïe et Ézéchiel. Qu'est-ce qu'un peuple de l'intérieur, comme les Juifs, avait à voir avec les mers et les îles ? Ces références sont-elles issues de vagues traditions liant leur race à des "îles dans la mer" ?
L'Argonaute Orphique chante la division de l'ancienne Lyctonie en îles séparées. "Quand le Poséidon aux cheveux foncés, en colère contre le Père Kronion, frappa Lyktonia avec le trident d'or."
Platon déclare que les Égyptiens avaient dit à Solon que la destruction de l'Atlantide s'était produite 9000 ans avant son époque, soit environ 9600 ans avant l'ère chrétienne. Cette période semble extraordinairement lointaine, mais il ne faut pas oublier que les géologues affirment que les restes d'hommes trouvés dans les grottes d'Europe remontent à 500 000 ans ; et le crâne fossile de Calaveras a été trouvé profondément sous la base de la Montagne de la Table, en Californie, toute la montagne ayant été formée après que l'homme à qui elle appartenait ait vécu et soit mort.
"M. Oppert a lu un essai au Congrès de Bruxelles, afin de démontrer, à partir des observations astronomiques des Egyptiens et des Assyriens, que 11 542 ans avant notre ère, l'homme vivait sur la terre à un tel stade de civilisation qu'il pouvait prendre note des phénomènes astronomiques et calculer avec une grande précision la durée de l'année. Les Égyptiens, dit-il, calculaient par cycles de 1460 ans - les cycles zodiacaux, comme on les appelait. Leur année se composait de 365 jours, ce qui leur faisait perdre un jour tous les quatre ans solaires, et, par conséquent, ils n'atteingnaient à nouveau leur point de départ initial qu'après 1460 ans (365 x 4). Par conséquent, le cycle zodiacal se terminant en l'an 139 de notre ère avait commencé en l'an 1322 avant J.-C. D'autre part, le cycle assyrien était de 1805 ans, ou 22.325 lunations. Un cycle assyrien a commencé 712 av. J.-C. Les Chaldéens affirment qu'entre le Déluge et leur première dynastie historique, il y a eu une période de 39 180 ans. Que signifie ce chiffre ? Il représente 12 cycles zodiacaux égyptiens plus 12 cycles lunaires assyriens.
       12 X 1460 = 17,520
+     12 X 1805 = 21,660                       
   =   39,180

"Ces deux modes de calcul du temps sont en accord l'un avec l'autre et étaient connus simultanément par un seul peuple, les Chaldéens. Construisons maintenant la série des deux cycles, à partir de notre époque, et le résultat sera le suivant :

| Cycle du zodiaque. | Cycle lunaire. |
| 1,460.                        | 1,805.              |
| 1,822.                        | 712.                 |
| 2,782                         | 2,517.              |
| 4,242                         | 4,322.              |
| 5,702                         | 6,127               |
| 7,162                         | 7,932               |
| 8,622                         | 9,737               |
| 10,082                       | 11,542            |
| 11,542                       |                         |

"En l'an 11.542 av. J.-C., les deux cycles se sont réunis, et par conséquent ils ont eu cette année-là leur origine commune dans une seule et même observation astronomique."
Cette observation a probablement été faite dans l'Atlantide.
La grande divergence des langues qui existe entre les Atlantes au début de la période historique implique un vaste laps de temps. Le fait que les nations de l'Ancien Monde se souviennent si peu de l'Atlantide, si ce n'est le fait colossal de sa destruction soudaine et écrasante, semble également faire remonter cet événement dans un passé lointain.
Hérodote nous dit qu'il a appris des Égyptiens qu'Hercule était l'une de leurs divinités les plus anciennes, et qu'il était l'un des douze produits par les huit dieux, 17.000 ans avant le règne d'Amasis.
Bref, je ne vois pas pourquoi ce récit de Platon, raconté comme une histoire, dérivée des Egyptiens, un peuple qui, on le sait, a conservé les archives les plus anciennes, et qui a pu retracer son existence jusqu'à une vaste antiquité, aurait dû être méprisé comme une fable par les Grecs, les Romains et le monde moderne. Ce n'est que parce que nos prédécesseurs, avec leur connaissance limitée de l'histoire géologique du monde, ne croyaient pas qu'il était possible qu'une grande partie de la surface de la terre ait ainsi pu être subitement engloutie par la mer.
Abordons d'abord cette question.

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