PARTIE IV CHAPITRE III : LES DIEUX DES PHÉNICIENS SONT AUSSI DES ROIS DE L'ATLANTIDE

PARTIE IV.
CHAPITRE III.   LES DIEUX DES PHÉNICIENS SONT AUSSI DES ROIS DE L'ATLANTIDE



   Non seulement les dieux des Grecs étaient des rois de l'Atlantide déifiés, mais nous constatons également que la mythologie des Phéniciens provient de la même origine.
   Nous trouvons par exemple, dans la cosmogonie phénicienne, les Titans (Rephaïm) qui tirent leur origine des dieux Phéniciens Agrus et Agrotus. Cela relie les Péniciens à cette île de l'Ouest lointain, au milieu de l'océan, où, selon les Grecs, habitaient les Titans.
   Selon Sanchoniathon (historien phénicien NdT), Ouranos était le fils d'Autochthon et, selon Platon, Autochthon était un des dix rois de l'Atlantide. Il épousa sa sœur Ge. Il est l'Uranos des Grecs, qui était le fils de Gæa (la terre), qu'il épousa. Les Phéniciens nous disent : "Ouranos avait de Ge quatre fils : Ilus (El), qu'on appelle Chronos, Betylus (Beth-El), Dagon, qui signifie le blé, et Atlas (Tammuz ?)." Ici, encore une fois, nous avons les noms de deux autres rois de l'Atlantide. Ces quatre fils représentaient probablement quatre races, les descendants de la terre. Le grec Uranos était le père de Chronos, et l'ancêtre de l'Atlas. Le dieu phénicien Ouranos avait beaucoup d'autres femmes : sa femme Ge était jalouse ; ils se disputèrent, et il tenta de tuer les enfants qu'il avait eu d'elle. C'est la légende que les Grecs racontaient à propos de Zeus et Junon. Dans la mythologie phénicienne, Chronos suscita une rébellion contre Ouranos et, après une grande bataille, le détrôna. Dans les légendes grecques, c'est Zeus qui attaqua et renversa son père, Chronos. Ouranos avait une fille qui s'appelait Astarte (Ashtoreth), et une autre appelé Rhea. "Et Dagon, après avoir découvert le blé et la charrue, fut appelé Zeus-Arotrius."
   On trouve aussi, dans les légendes phéniciennes, la mention de Poséidon, fondateur et roi de l'Atlantide.
   Chronos donna Attica à sa fille Athéna, comme dans les légendes grecques. Au temps de la peste, il sacrifia son fils à Ouranos,  "se circoncit lui-même, et contraingnit ses alliés à faire de même". Il semblerait donc que ce rite singulier, pratiqué comme nous l'avons vu par les Atlantes de l'Ancien et du Nouveau Monde, les Egyptiens, les Phéniciens, les Hébreux, les Ethiopiens, les Mexicains et les peaux rouges d'Amérique, remonte, comme on pouvait s'y attendre, à l'Atlantide.
   "Chronos visite les différentes régions du monde habitable."
   Il donna l'Egypte en royaume au dieu Taaut, qui avait inventé l'alphabet. Les Égyptiens l'appelaient Thot, et ils le représentaient comme "le dieu des lettres, le greffier du monde souterrain", portant une tablette, un stylet et un rameau de palmier.
   Ceci ne relie pas seulement les Phéniciens à l'Atlantide, mais démontre aussi les relations de la civilisation égyptienne avec l'Atlantide et les Phéniciens.
   Il ne fait pas de doute que les personnages royaux qui formaient les dieux de la Grèce, étaient aussi les dieux des Phéniciens. Nous avons vu réapparaître l'Autochthon de Platon dans l'Autochthon des Phœniciens ; l'Atlas de Platon dans l'Atlas des Phéniciens ; le Poséidon de Platon dans le Poséidon des Phéniciens ; tandis que les rois Mestor et Mnèseus de Platon sont probablement les dieux Misor et Amynus des Phéniciens.
   Sanchoniathon nous raconte, après avoir conté toutes les découvertes par lesquelles le peuple a progressé vers la civilisation, que les Cabiri consignèrent leurs archives du passé par l'ordre du dieu Taaut, "et les ont remises à leurs successeurs et aux étrangers, dont Isiris (Osiris), l'inventeur (du système NdT) des trois lettres, le frère de Chua, appelé le premier phénicien". (Lenormant et Chevallier, "Ancient History of the East", vol. ii. ii., p. 228.)
   Cela démontrerait que le premier Phénicien apparut longtemps après cette lignée de rois ou de dieux, et qu'il leur était étranger ; et, par conséquent, que ce ne sont pas les Phéniciens proprement dits qui firent les différentes inventions racontées par Sanchoniathon, mais une autre race, dont les Phéniciens pourraient avoir été issus.
   Et dans la livraison de leurs archives à l'étranger Osiris, le dieu de l'Egypte, nous avons une autre preuve que l'Egypte hérita sa civilisation de l'Atlantide.
   D'après Max Müller :
   "Les langues sémitiques aussi, sont toutes des variétés d'une même forme de langage. Bien que nous ne connaissions pas la langue primitive à partir de laquelle les dialectes sémitiques ont divergé, nous savons qu'à une certaine époque une telle langue a dû exister. . . . Nous ne pouvons pas dériver l'hébreu du Sanscrit, ou le Sanscrit de l'hébreu ; mais nous pouvons bien comprendre que les deux peuvent procéder d'une origine commune. Ce sont deux canaux alimentés par un seul cours d'eau, et ils transportent, bien que pas toujours en surface, des matériaux flottants de langage qui défient la comparaison, et qui ont déjà donné des résultats satisfaisants à des analystes attentifs." "(" Outlines of Philosophy of History ", vol. i., p. 475).
   Il y avait une ancienne tradition chez les Perses selon laquelle les Phéniciens avaient émigré depuis les rives de la mer Erythréenne, on suppose qu'il s'agissait du golfe Persique ; mais il y avait une très vieille ville d'Erythée, en ruine à l'époque de Strabon, qui fut construite à un âge très ancien, bien avant la fondation de Gades, sur la côte Atlantique espagnole, près du site de cette ville. Cette ville d'Erythée ne peut-elle pas avoir donné son nom à la mer adjacente ? Et il s'agit peut-être là du point de départ des Phéniciens dans leurs migrations européennes. Il semblerait même qu'il y ait eu une île d'Erythée. Dans la mythologie grecque, le dixième des travaux d'Hercule consistait à chasser le troupeau de Géryon, qui vivait sur l'île d'Erythée, "une île quelque part dans l'ouest lointain, au-delà des Colonnes d'Hercule." (Mythology de Murray, p. 257.) Hercule vola le bétail de cette île océanique éloignée et, en revenant, le conduisit "à travers l'Ibérie, la Gaule, les Alpes et l'Italie". (Ibid.) Il est probable qu'un peuple émigrant de la mer Erythée, c'est-à-dire de l'Atlantique, ait d'abord donné son nom à une ville de la côte espagnole, puis plus tard au golfe Persique, comme on a vu le nom de York porté en Angleterre, puis sur les rives de l'Hudson, et puis jusqu'au cercle polaire.
   Les bâtisseurs des villes d'Amérique centrale auraient été une race barbue. Les Phéniciens, comme les Indiens, pratiquaient les sacrifices humains à une grande échelle ; ils adoraient le feu et l'eau, prennaient des noms des animaux dont ils portaient la peau - c'est-à-dire qu'ils avaient un système totémique - télégraphiaient aux moyen de feux, empoisonnaient leurs flèches, offraient la paix avant d'engager le combat et utilisaient des tambours. (Bancroft's "Native Races", vol. v. v., p. 77.)
   L'étendue du territoire couvert par le commerce des Phéniciens représente dans une certaine mesure la zone de l'ancien empire atlante. Leurs colonies et leurs comptoirs s'étendaient d'est en ouest depuis les rives de la mer Noire, à travers la Méditerranée jusqu'à la côte occidentale de l'Afrique et de l'Espagne, et autour de l'Irlande et de l'Angleterre ; et du nord au sud, ils allaient de la Baltique jusqu'au golfe Persique. Ils ont touché tous les points où la civilisation a fait son apparition dans les âges postérieurs. Strabon estimait qu'ils avaient trois cents villes le long de la côte ouest de l'Afrique. Lorsque Christophe Colomb vogua pour découvrir un nouveau monde, ou redécouvrir un monde ancien, il partit d'un port maritime phénicien, fondé par cette grande race deux mille cinq cents ans auparavant. Ce navigateur atlante, avec ses traits de Phénicien, naviguant depuis un port atlante, a simplement rouvert la voie commerciale et de colonisation qui avait été fermée lorsque l'île de Platon s'était enfonçée dans la mer. Et c'est un fait curieux que Christophe Colomb avait déjà le monde antédiluvien à l'esprit, car lorsqu'il atteignit l'embouchure de l'Orénoque, il pensa que c'était le fleuve Gihon, fleuve qui coulait au Paradis, et il écrivit à l'Espagne : "Il y a ici de fortes indications suggérant la proximité du Paradis terrestre, car non seulement cela correspond par sa position mathématique aux opinions des saints et des théologiens savants, mais tout autre signe autorise à le rendre probable".
   Sanchoniathon affirme que l'apprentissage de l'Egypte, de la Grèce et de la Judée a été tiré des Phœniciens. Il semble probable que, tandis que d'autres races représentent les conquêtes ou colonisations de l'Atlantide, les Phœniciens ont succédé à leurs arts, à leurs sciences, et surtout à leur suprématie commerciale ; et donc aux ressemblances étroites que nous avons trouvées entre les Hébreux, une branche du peuple phénicien, et le peuple américain.



Sur la mer Syrienne, des gens vivent
qui se disent Phéniciens. . . .
Ils furent les premiers grands fondateurs du monde.
Fondateurs de villes et d'États puissants.
Qui montrèrent le chemin à travers les mers inconnues.
Dans les premiers âges, quand les fils des hommes
Ne savaient pas où se tourner, ils leur ont assigné
A chacun son premier territoire, ils ont accordé
De la terre une partie et de la mer beaucoup,
Et envoyé chaque tribu errante au loin pour partager
Un sol et un climat différents. D'où l'apparition
De la grande diversité, si clairement visible,
Les nations moyennes sont largement divisées.

Dyonysius de Susiana, A.D. 390

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