PARTIE V CHAPITRE VI : LES COLONIES AFRICAINES

PARTIE V.
CHAPITRE VI.
LES COLONIES AFRICAINES



     L'Afrique, comme l'Europe et l'Amérique, présente un mélange de différentes souches : les Noirs ne sont pas tous noirs, ni tous aux cheveux crépus ; les Africains passent par toutes les nuances (de couleur de peau NdT), de celle claire, du Berbère, pas plus sombre que l'espagnol, au noir profond des Djolofs, entre le Sénégal et la Gambie.
    Des traces de peaux-rouges ou de races à la peau cuivrée se retrouvent dans de nombreuses régions du continent. Prichard divise les vrais nègres en quatre classes ; sa deuxième classe est décrite ainsi :
     "2. D'autres tribus ont des formes et des traits Européens ; leur teint est noir, ou d'une couleur olive foncé, ou d'une couleur cuivre s'approchant du noir, tandis que leurs cheveux, bien que souvent cassants et frisés, ne sont pas du tout crépus. Tels sont les Bishari, les Danekil et les Hazorta, et les plus sombres des Abyssiniens.
Le teint et les cheveux des Abyssins varient beaucoup, leur teint allant de presque blanc à brun foncé ou noir, et leurs cheveux de raides à cassants, frisés et presque crépus." (Nott et Gliddon, "Types of Mankind", p. 194.)
    "Certains des Nubiens sont cuivrés ou noirs, avec une teinte rouge." (Ibid., p. 198.)
Parlant des États barbares, ces auteurs ajoutent (Ibid., p. 204) :
"Sur la côte nord de l'Afrique, entre la Méditerranée et le Grand Désert, incluant le Maroc, Alger, Tunis, Tripoli et Bengazi, il y a un système continu de hautes terres, qu'on englobe sous le terme général d'Atlas - anciennement Atlantis, maintenant appelées les États de la Barbarie . . Tout au long de la Barbarie, nous trouvons un groupe particulier de races, subdivisées en de nombreuses tribus de différentes nuances, aujourd'hui réparties sur une vaste zone, mais qui avait autrefois sa zone d'occupation principale et peut-être originelle, le long des pentes montagneuses de l'Atlas. . . . Le vrai nom des Berbères est Mazirgh, avec l'article préfixé ou suffixé -T-amazirgh ou Amazirgh-T- signifiant "race libre, dominante ou noble". . . Nous avons toutes les raisons de croire que les Berbères existaient dans les temps les plus reculés, avec toutes leurs particularités morales et physiques essentielles... Ils existaient au temps de Ménès dans le même état que celui dans lequel ils furent découverts par des navigateurs phéniciens avant la fondation de Carthage. C'est un peuple indomptable et nomade qui, depuis l'introduction des chameaux, a pénétré en grand nombre le désert, et même jusqu'en Nigritie. . . . Certains de ces clans sont blancs, d'autres noirs, aux cheveux crépus."
    En parlant des Maures de Barbarie, Prichard écrit :
"Leur silhouette et leur stature sont presque identiques à celles des Européens du sud, et leur teint, s'il est plus foncé, ne l'est qu'en proportion de la température plus élevée du pays. Il montre de grandes variétés."
    Selon Jackson :
"Les hommes de Temsena et de Showiah sont d'une constitution forte, robuste et de couleur cuivrée ; les femmes sont belles. Les femmes de Fès sont aussi belles que les Européennes, mais leurs cheveux et leurs yeux sont toujours foncés. Les femmes de Mequinas sont très belles, et ont le teint rouge et blanc des femmes anglaises."
Spix et Martius, les voyageurs allemands, dépeignent les Maures ainsi :
    "Un front haut, un visage ovale, des yeux noirs, grands et expressifs, ombrés par des sourcils voûtés et forts, un nez fin, assez long, mais pas trop pointu, des lèvres plutôt larges, d'un angle aigu, un teint jaune brunâtre, des cheveux épais, lisses et noirs, une taille supérieure à la moyenne".
    Hodgson déclare :
"Les Touaregs sont un peuple blanc, de race berbère ; les Mozabiaks sont un peuple remarquablement blanc, et mélangés aux Arabes bédouins. Les Wadreagans et les Wurgelans sont d'un bronze foncé, aux cheveux crépus."
    Les Fulla, Fulbe (singuliet. Pullo), Fellani, ou Fellatah (l'auteur donne ici un ensemble de termes désignant l'ethnie plus connue en français sous le nom de Peuhl  NdT) sont un peuple d'Afrique occidentale et centrale. C'est l'opinion des voyageurs modernes que les Fulla sont destinés à devenir le peuple dominant de la terre noire. Dans la langue, l'apparence et l'histoire, ils présentent des différences frappantes par rapport aux tribus voisines, auxquelles ils sont supérieurs en intelligence, mais inférieurs, selon Garth, en développement physique. Golbery les décrit comme "robustes et courageux, d'une couleur rouge-noir, avec des traits réguliers, des cheveux plus longs et moins crépus que ceux des nègres communs, et une grande capacité mentale". Alors que le Dr Barth a trouvé de grandes différences locales dans leurs caractéristiques physiques, Bowen décrit les Fulla de Bomba comme étant pour certains noirs, pour d'autres presque blanc, et pour beaucoup d'une couleur mulâtre, variant du foncé au très clair. Leurs traits et leurs crânes ont été moulés dans le moule européen. Ils ont une tradition selon laquelle leurs ancêtres étaient blancs, et certaines tribus se disent blancs. Ils venaient de Tombouctou, qui se trouve au nord de leur emplacement actuel.
    On classe les Nubiens et les Fulla comme méditerranéens. Ils ne sont pas noirs, mais brun jaunâtre ou brun-rouge. Leur chevelure n'est pas crépue mais bouclée, et parfois assez raide ; ils sont brun foncé ou noir, avec une barbe plus fournie que celle des nègres. Le visage ovale leur donne le type méditerranéen. Leur nez est proéminent, leurs lèvres ne sont pas gonflées et leurs langues n'ont aucun rapport avec les langues des nègres eux-mêmes. (" American Cyclopædia ", art. Ethnologie, p. 759).
    "Les Cromlechs (dolmens) d'Algérie" a fait l'objet d'un discours prononcé par le général Faidherbe au Congrès international de Bruxelles. Il considère ces structures comme de simples monuments sépulcraux et, après en avoir examiné cinq ou six mille, il affirme que les dolmens d'Afrique et d'Europe ont tous été construits par la même race, lors de leur migration des rives de la Baltique vers la rive sud de la Méditerranée. L'auteur n'essaie cependant pas d'expliquer l'existence de ces monuments dans d'autres pays, l'Hindoustan, par exemple, ou l'Amérique. "En Afrique, dit-il, les cromlechs sont appelés tombeaux des idolâtres - les idolâtres n'étant ni les Romains, ni les Chrétiens, ni les Phéniciens, mais une race antique. Il considère les Berbères comme les descendants des premiers constructeurs de dolmens. Certains monuments égyptiens racontent les invasions de la Basse Egypte mille cinq cents ans avant notre ère par les tribus aux cheveux blonds venues de l'Ouest. Les os trouvés dans les cromlechs sont ceux d'une race grande et dolichocéphale. Le général Faidherbe leur donne une taille moyenne (y compris pour les femmes) de 1 mètre 65 à 1 mètre 74 , alors que la taille moyenne des carabiniers français n'est que de 1 mètre 65. Il n'a pas trouvé un seul crâne brachycéphale. Les profils ( des crânes NdT ) indiquaient une grande intelligence. Les documents égyptiens déjà mentionnés appellent les envahisseurs Tamahu, nom qui doit provenir de leur propre langue, car ce n'est pas de l'égyptien. Les Touaregs d'aujourd'hui peuvent être considérés comme les meilleurs représentants des Tamahus. Ils sont de grande taille, ont les yeux bleus et conservent la coutume de porter de longues épées, qu'ils doivent manipuler à deux mains. Au Soudan, sur les rives du Niger, vit une tribu noire gouvernée par une famille royale (Masas), de teint plutôt clair, qui revendique la descendance d'hommes blancs. Masas est peut-être le même nom que Mashash, qui se retrouve dans les documents égyptiens, appliqué aux Tamahus. Les Masas coiffent leurs cheveux de la même manière que les Tamahus, et le général Faidherbe est enclin à penser qu'eux aussi sont les descendants des constructeurs de dolmens.


TAMAHU, SUR UN MONUMENT EGYPTIEN, 
VERS 1500 AV JC


Ces gens, selon ma théorie, étaient des colons issus de colons Atlantes de trois races différentes - blancs, jaunes, et  rouges ou brûlés par le soleil.

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